Retour sur un été juridiquement agité pour les « trolls »

• Cyber-harcèlement : l’affaire Nadia Daam devant le juge. Après une chronique sur Europe 1 l’automne dernier, la journaliste Nadia Daam était victime d’une campagne de cyber-harcèlement via des « raids coordonnés » des utilisateurs du Forum 18-25 de jeuxvideo.com. La journaliste avait alors décidé de porter plainte afin de démontrer que les cyber-harceleurs pouvaient être condamnés. C’est désormais chose faite puisque début juillet, « le tribunal correctionnel de Paris a condamné deux accusés à 6 mois de prison avec sursis et 2 000 euros de dommages pour des menaces partagées en ligne » (En savoir plus).
• 500 € d’amende pour une « blague » xénophobe sur Facebook. Un peu plus tôt dans l’été, on apprenait également qu’après avoir posté un commentaire haineux anti-migrants sur la page Facebook d’une association, un internaute se voyait condamné à « payer une amende de 500 € et suivre un stage de citoyenneté à ses frais ». Justifiant que « c’était de l’humour« , le prévenu n’aura visiblement et légitimement pas convaincu le tribunal (En savoir plus).
• Le dispositif de pré-plainte en ligne étendu à la haine en ligne. Alors que ce dispositif était initialement destiné aux atteintes aux biens, le Ministère de l’intérieur a annoncé son extension aux actes discriminatoires, notamment les propos haineux, y compris en ligne. Une nouveauté qui « permettra de libérer la parole des victimes d’actes racistes et antisémites » et de « remontrer plus facilement jusqu’à un internaute » qui se cacherait derrière un pseudonyme (En savoir plus).

#Cyberharcèlement, #HaineEnLigne