• Le 26 juin, Bellingcat, le site de journalisme citoyen spécialisé dans la collecte et l’analyse d’informations disponibles en ligne, a publié un reportage sur Saud al-Qahtani, conseiller du prince d’Arabie saoudite. Avant de se connecter via Skype pour superviser l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, al-Qahtani était surtout connu pour diriger des opérations de médias sociaux pour la cour royale et servir comme le propagandiste en chef et l’exécuteur du prince. Toutes les informations contenues dans le rapport, y compris l’analyse de son activité sur divers forums de hackers et d’autres détails sur son empreinte en ligne, ont été identifiés grâce à une recherche open-source. Le rapport est intitulé « Sa Majesté des mouches » – les « mouches » étant ce que les dissidents saoudiens appellent des trolls et des bots qui attaquent sans relâche les critiques des médias sociaux de l’Etat saoudien.  (En savoir plus).

 

  • Un nouveau groupe de YouTubers, BreadTube, tente de faire contrepoids à l’extrême droite sur YouTube par une sorte de détournement algorithmique. Le mois dernier, le New York Times a publié un article sur un nouveau type de vidéos qui commençait à apparaître dans les fils de consommateurs des vidéos de l’extrême droite, réalisées par des créateurs de contenus progressistes imitant leur esthétique. En parlant des mêmes sujets que les créateurs d’extrême droite — dans certains cas en répondant directement à leurs vidéos — ces YouTubers progressistes arrivent  faire recommander leurs vidéos au même public. Par exemple, Natalie Wynn, une ancienne philosophe universitaire qui porte le nom de ContraPoints explique pourquoi la culture occidentale n’est pas attaquée par des immigrés, etc. (En savoir plus).

 

  • « La haine n’aura jamais le dernier mot ». Le 24 juin pour la journée de la Marche des Fiertés de Paris, SOS Homophobie a mis en place une campagne digitale pour lutter contre l’homophobie sur les réseaux sociaux. Après avoir remplacé leurs photos de profil Twitter par une des six couleurs de l’arc-en-ciel du drapeau de la communauté LGBT, les bénévoles ont répondu aux propos LGBTphobes par six réponses consécutives visant à formuler la phrase « Tous unis, nous sommes plus forts que l’homophobie ». (En savoir plus).

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