À découvrir ce mois-ci dans SERIOUS.LINKS, le tour d’horizon des initiatives en faveur d’un Internet citoyen :
  • BotSlayer, le logiciel ouvert qui permet à toute personne d’identifier et d’arrêter les faux comptes et la propagande automatisée. Ce dernier projet de l’Observatoire des médias sociaux de l’Université de l’Indiana vise à aider les journalistes et le grand public à détecter les campagnes automatiques sur les réseaux sociaux en temps réel. Après avoir reçu de nombreuses demandes d’aide de la part de particuliers et d’organisations pour la collecte et l’analyse de données, les chercheurs de l’université ont rassemblé toutes les pièces du puzzle dans un logiciel libre unifié, BotSlayer. Son interface, sur un seul écran, montre aux internautes en temps réel les termes et mots-clés qui font partie des activités suspectes autour de leurs intérêts. BotSlayer peut être utilisé, par exemple, par les journalistes, les entreprises et les candidats politiques pour découvrir en temps réel de nouvelles campagnes coordonnées dans leurs domaines d’intérêt. (En savoir plus).

 

  • Das NETTZ, un projet allemand de lutte contre les discours de haine, lance une campagne pour un #WebWithoutViolence. La campagne est un appel à lutter contre le phénomène croissant de violence sexuelle verbale sur internet envers les femmes engagées politiquement. Bien que les données des centres de soutien montrent une augmentation marquée de la violence numérique, peu d’attention est accordée à de tels incidents. Cette campagne vise à sensibiliser le public sur la violence exercée sur internet — sous forme de propos haineux, de cyberharcèlement, de “doxing” (le fait de divulguer sur Internet des informations privées), de partage non autorisé de photos intimes, etc. — et les effets dangereux qu’elle peut avoir avec l’éloignement des femmes de la sphère publique. La campagne a été accompagnée d’une lettre signée par un groupe de femmes engagées politiquement en Allemagne, présentant une liste de revendications, notamment pour la promotion et l’expansion des centres de soutien, davantage de recherche sur la violence sexiste et la responsabilisation des forces de police. (En savoir plus).

 

  • Le 25 novembre, le collectif Stop Hate Money a lancé #opWikistrike, une campagne contre le site Web WikistrikeWikistrike est connu pour ses contenus complotistes et fascistes et le fait qu’ils se se finance grâce à l’hébergement de publicités. Stop Hate Money, un projet porté par l’Observatoire du conspirationnisme vise à assécher financièrement les sites haineux en les privant de leurs revenus publicitaires et en même temps à sensibiliser les marques et les opérateurs de plateformes aux enjeux de la haine et du complotisme sur le Web. Selon le collectif, Wikistrike, qui fait partie de la fachosphère, mérite de faire l’objet d’une campagne de sensibilisation organisée car il relaie depuis des années des informations dangereuses “qui touchent tout autant la géopolitique que la santé”, tout en générant un trafic très important. En effet, avec 1,2 million de pages vues par mois, le site est l’une des plateformes complotistes les plus populaires de France. La campagne #opWikistrike invite les internautes à aller sur Wikistrike, faire une capture d’écran avec une publicité d’une marque qui est relayée sur le site, et interpeller cette marque via Twitter en utilisant le compte et le hashtag #StopHateMoney. (En savoir plus).

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